Il va falloir attendre encore de nombreux mois pour voir des appareils en "vert et orange" circuler, puisque les premiers trains sont attendus pour 2021. La libéralisation sera effective en décembre 2020. L'objectif de l'opérateur allemand sera de concurrencer la SNCF sur ses lignes Intercités avec des rames de grande capacité,"jusqu'à 1000 voyageurs. Un service de snacking sera proposé au passager qui souhaite boire ou manger à bord du train." Ce qui n'est pas le cas pour les Oui Go, par exemple. La direction française réfléchit aussi à l'éventuellement lancement d'une offre de trains de nuit. Et le directeur général de Flibus en France de commenter : "Il y a une vraie appétence d'une certaine catégorie de clients pour les trains de nuit. Ils ont l'avantage de faire l'économie d'une nuit d'hôtel. Faut-il des rames avec couchettes ou avec des sièges inclinables? Notre choix n'est pas arrêté. On attend aussi beaucoup de ce que va préciser le gouvernement à ce sujet." Pour rappel, Flixtrain a fait voyager 1 million de personnes en Allemagne sur seulement deux lignes.
Ces aides publiques à la production de batteries, dont le principe a été approuvé par la Commission européenne à la suite d’une demande conjointe de la France et de l’Allemagne , seront puisées dans un fonds doté d’un milliard d’euros. Parmi la trentaine d’entreprises ayant sollicité un financement public auprès du ministère allemand de l’Economie figurent les constructeurs Volkswagen et BMW , le fabricant allemand de batteries Varta et la start-up suédoise Northvolt. La France et l’Allemagne ont déjà demandé à la Commission européenne d’approuver un soutien public à un premier consortium transfrontalier incluant le groupe français PSA, sa filiale allemande Opel et le fabricant français de batteries Saft, filiale de Total. “Nous sommes désormais parvenus au point où nous pouvons dire qu’il n’y aura probablement pas un seul consortium de cellules de batteries mais probablement trois”, a dit Peter Altmaier. Le gouvernement allemand transmettra tous les documents nécessaires à la Commission européenne une fois achevé le processus de sélection, a ajouté le ministre de l’Economie, en refusant dire quels candidats avaient les meilleures chances d’obtenir une aide publique. Northvolt et Volkswagen ont annoncé cette année un projet de coentreprise pour construire une usine de batteries à Salzgitter, en Allemagne. Peter Altmaier a exprimé le souhait d’obtenir d’ici la fin de l’année des indications de la part de la Commission européenne sur la validation ou non des dossiers de financement des consortiums choisis. Maros Sefcovic, commissaire européen à l’Energie, a déclaré le mois dernier que l’actuelle Commission pourrait donner son feu vert avant la fin de son mandat en octobre.
L’objectif commun est de réunir les jeunes entrepreneurs et dirigeants allemands et français âgés de 25 à 40 ans souhaitant s’impliquer dans les relations franco-allemandes et de voir en eux le moteur de l’Union européenne. Les deux organisations souhaitent unir leurs forces et prévoient des actions communes. Un accord de coopération a été signé par le Président de la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie Guy Maugis et le Président des German-French Young Leaders Ilja Skrylnikow à Paris. Depuis plusieurs années, la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie s’attache à mettre en relation non seulement des entreprises françaises et allemandes mais également de jeunes Européens engagés. C’est dans cette optique qu’elle a créé le Club des Jeunes Business Leaders en 2016, afin de constituer un réseau de contacts pour les jeunes dirigeants de moins de 40 ans qui évoluent dans le milieu économique franco-allemand. Les quelques 200 membres du Club se réunissent régulièrement à l’occasion de conférences, visites d’entreprises et tables-rondes organisées par la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie. « S’investir dans le Club des Jeunes Business Leaders, c’est s’engager pour son métier », explique Tina Waedt, responsable des Jeunes Business Leaders au sein de la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie. « Nos membres excellent dans toutes les branches et tous les secteurs, des services à l’industrie en passant par le commerce. Forts de notre diversité, nous sommes unis par notre motivation, notre volonté d’action et un objectif commun : nous souhaitons faire avancer les relations franco-allemandes et porter l’idée européenne. Le programme German-French Young Leaders a vocation à réunir les futurs décideurs français et allemands autour d’événements interactifs. Fondé en 2015, il s’adresse à de jeunes cadres motivés et talentueux aux profils hors du commun issus des secteurs public et privé. L’accent est mis sur les défis de notre époque et la numérisation. Le format participatif permet aux participants de partager et mettre en lien leurs connaissances et compétences et de développer de nouvelles idées. Les conférences se déroulent alternativement en Allemagne et en France et sont en langue anglaise, afin d’encourager la participation de « novices du franco-allemand ». La dernière conférence s’est déroulée à Paris sous le haut patronage des présidents français et allemand Emmanuel Macron et Frank-Walter Steinmeier. Des manifestations culturelles stimulantes complètent les discussions de fond. Il est prévu de mobiliser conjointement et de manière ciblée l'expertise des réseaux alumni existants pour trouver des idées concrètes dans le contexte franco-allemand actuel et d'approfondir concrètement la coopération lors des prochaines conférences annuelles. De nouveaux formats de discussion seront également développés. <i>La Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie accompagne depuis plus de 60 ans les relations économiques entre la France et l’Allemagne. Elle offre aux entreprises une aide concrète dans la conquête de nouveaux marchés et l’intégration dans un important réseau franco-allemand des entreprises et institutions. </i> <i>Contact: Tina Waedt, responsable Club des Jeunes Business Leaders Franco-Allemand: </i><a href="mailto:twaedt@francoallemand.com"><i>twaedt@francoallemand.com</i></a> <i> Le programme German-French Young Leaders a déjà organisé trois conférences annuelles et plusieurs réunions d'experts. Chaque année, environ 80 participants allemands et français y participent. L’organisation est assurée par des bénévoles français et allemands. Le programme cherche actuellement à créer un bureau permanent, qui lui permettrait notamment de proposer de nouveaux formats adaptés à la demande des alumni et des décideurs. www.gfyl.eu </i> <i>Contact : Ilja Skrylnikow, président du programme German-French Young Leaders : <a href="mailto:ilja.skrylnikow@gfyl.eu">ilja.skrylnikow@gfyl.eu</a> </i>
Après des études d’« International Business Administration » aux universités de Marburg et de Vienne avec des séjours à l'étranger aux Etats-Unis et en France, Patrick Brandmaier commence sa carrière chez Siemens AG en 1997 au sein du service des achats à Munich. Trois ans plus tard, il rejoint Siemens France pendant 8 ans, où il développe d'abord une unité de services Achats et Logistique à Paris. Il travaille ensuite dans le domaine de l'audit interne et comme chef de projet commercial dans le cadre d’un grand projet à l'aéroport Charles de Gaulle à Paris. En 2008, il est nommé chez Siemens en Norvège, où il chapeaute les projets commerciaux mondiaux de Siemens Oil & Gas Offshore, avant d’être nommé Directeur Financier et Administratif de l'activité Subsea de Siemens en 2011 et de gérer l’acquisition de sociétés en Norvège et en Grande-Bretagne, de même que les activités de recherche et de développement sur le site de Trondheim. Patrick Brandmaier connaît bien la France par ses études et sa carrière en partie réalisée dans l’Hexagone, mais surtout grâce à sa compagne française. Avec leurs trois enfants, ils mènent un quotidien biculturel. Tant la vie professionnelle que personnelle de Patrick Brandmaier sont donc placées sous le signe des relations franco-allemandes, ce qui le prédestinait à son nouveau poste à la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d'Industrie. « Les développements récents entre nos deux pays et en Europe illustrent très clairement l’importance d’une coopération étroite, ouverte et partenariale entre la France et l’Allemagne dans les domaines politiques, économiques et sociaux .» Il succède à Jörn Bousselmi, qui part diriger la Chambre Tuniso-Allemande de Commerce et d’Industrie après 13 années passées à Paris.
Avec leurs 140 sites répartis dans 92 pays, les Chambres de Commerce allemandes à l‘étranger comptent plus de 50 000 membres. Près de 2200 entrepreneurs s’engagent dans le réseau à titre honorifique. Les quelques 2000 collaborateurs des Chambres de Commerce allemandes à l’étranger ont traité plus de 300 000 demandes d’entreprises l’année passée. « Ces chiffres sont impressionnants et nous n‘en sommes pas peu fiers », déclare le président du DIHK Eric Schweitzer. « Mais ils nous obligent également à constamment améliorer la qualité de nos prestations et à entretenir sans relâche nos relations avec les décideurs politiques et économiques sur place.» Le Ministère fédéral de l’Économie soutient le réseau des Chambres de Commerce allemandes à l’étranger, également actif dans des régions moins développées économiquement. Le DIHK poursuit actuellement le développement du réseau, notamment en Afrique. Le conseil et le soutien direct aux entreprises constitue la principale activité des Chambres de Commerce allemandes à l’étranger. Les Chambres de Commerce allemandes à l’étranger revêtent une grande importance également en Europe, malgré l’existence d’un marché intérieur européen. Pour le président du DIHK M. Schweitzer, « l'UE est importante pour l'économie : c’est ce que confirment les enquêtes menées au sein des réseaux du DIHK et des Chambres de Commerce allemandes à l’étranger. Deux tiers des personnes interrogées dans le cadre de notre dernière enquête affirment que l'UE vaut mieux que la réputation qu’on lui fait. Ils précisent que le marché intérieur européen, notre monnaie commune et la politique commerciale européenne sont particulièrement indispensables à leur activité économique. » Avec 170 milliards d’euros, le commerce extérieur de l'Allemagne avec la France a ainsi atteint un niveau record en 2018. L’Allemagne réalise environ 60 % de ses échanges commerciaux au sein de l'UE. « Toute restriction du marché intérieur aurait donc des conséquences extrêmement négatives sur l'économie », alerte M. Schweitzer. La contribution des Chambres de Commerce allemandes au marché européen et à la construction de l'UE est plus importante que jamais. Plus d’informations : <link typo3/125years.ahk.de _blank>125years.ahk.de</link>
Business France a enregistré 1323 projets d’investissement étrangers en France l’an dernier (+2%). 30 302 emplois ont été créés ou maintenus (-10%). Les investissements se sont principalement orientés vers le secteur de l’industrie manufacturière, où 37 % des emplois ont été créés. Les investissements allemands représentaient 14% des projets d’investissements étrangers en France en 2018 et étaient principalement concentrés dans les régions Ile-de-France (18%), Auvergne-Rhône-Alpes (15 %) et Grand Est (14%). Sur 180 projets, 27% étaient consacrés aux sites de production industrielle et 21% aux centres de décision. Le commerce représentait 14% des investissements, le génie mécanique 11 % et le secteur de l’énergie 9 %. On peut citer à titre d’exemple l'équipementier automobile Continental, qui a agrandi son site de production à Toulouse et son centre de recherche et développement, l'entreprise familiale Sauels Frische Wurst, spécialisée dans l'élevage porcin sans utilisation d’antibiotiques, qui a ouvert un site de transformation de viande en Nouvelle-Aquitaine, ou encore le fabricant de matériaux de construction Knauf, qui a investi dans un site de production dans la région du Grand Est. L’entreprise informatique SAP a quant à elle prévu d’investir 2 milliards d'euros en l’espace de 5 ans et a créé un incubateur de start-ups à Paris. La Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie et Business France estiment la présence allemande en France à environ 4600 entreprises allemandes employant plus de 310 000 personnes. Selon la Banque de France, le stock de capital allemand s’élève à 68,4 milliards d’euros.