1. Madame Gras, vous êtes une femme qui a réussi dans le monde industriel. Pourriez-vous décrire brièvement votre parcours ? Titulaire d’un master de l’école de commerce ESSEC, j’ai commencé ma carrière avec des postes plutôt financier, d’abord pour le cabinet d’audit KPMG puis pour un fonds d’investissement. En 2001, j’ai décidé d’entrer dans le secteur énergétique. J’ai intégré le Groupe ENGIE pour lequel j’ai exercé différents rôles dans le domaine des Fusions & Acquisitions, puis plus tard en tant que CFO d’une business unit. Depuis 2016, je suis directrice générale de Storengy UK Ltd, dont je continue d’assurer la présidence du conseil d’administration. En octobre 2018, j’ai rejoint Storengy Deutschland GmbH en tant que directrice générale. 2. Sur quoi vous concentrez-vous aujourd’hui dans votre travail ? Comme dirigeante d’une entreprise dans l’énergie, deux axes m’occupent particulièrement en ce moment. Premièrement, la transformation d’une entreprise basée sur les énergies fossiles vers les énergies renouvelables et plus spécifiquement les gaz verts. Cela suppose un effort soutenu d’explication de cette stratégie de transformation, pour lui donner de la visibilité et de la clarté. Storengy est une des plus grandes entreprises de stockage de gaz, nous orientons aujourd’hui notre stratégie vers le stockage d’hydrogène et la production de biométhane. Mon travail se focalise donc beaucoup sur le lobbying, la gestion de la transformation et la communication de notre stratégie. En outre, nous faisons face aujourd’hui à un très grand défi : nous nous trouvons dans une des plus grandes crises énergétiques jamais vue. Notre entreprise se trouve au cœur de la gestion de cette crise et je dois contribuer à la mener au mieux. Cette situation est rendue particulièrement complexe par un contexte législatif -européen et national- mouvementé, ce qui est un challenge de plus pour notre activité. Dans ce contexte, je dois mener la transition de notre stratégie et gérer la crise de court terme avec toute mon énergie et beaucoup de persévérance. 3. Quelles étaient les plus grands défis de votre vie professionnelle et comment vous les avez géré ? Après plusieurs années passées dans un fonds d’investissement, je me suis trouvée confronté à un conflit de valeur : je me posais la question du sens de mon travail. C’était un métier passionnant mais je ne m’y retrouvais plus et j’ai donc décidé de changer complètement de secteur : je suis entrée dans l’industrie, plus particulièrement dans le secteur de l’énergie que je considère comme un secteur essentiel pour notre société et notre économie. C’était une décision difficile à prendre car ma voie était bien tracée dans le fonds d’investissement où je me trouvais, j’étais sur une trajectoire claire. De plus, cela s’est traduit par une forte réduction de salaire. C’est une décision qui a été structurante pour ma vie professionnelle. J’ai vécu un deuxième tournant professionnel il y a une dizaine d’année. A ce moment-là j’étais CFO d’une business unit, avec des perspectives d’évolutions claires au sein de ce type de fonction. Survient alors une réorganisation interne … et mon poste est supprimé. Après une phase un peu difficile à vivre, j’ai rebondi, cela a été pour moi une réelle opportunité d’amorcer une nouvelle phase de ma carrière, en sortant des fonctions financières et en prenant des responsabilités opérationnelles. Aujourd’hui, avec deux postes de direction générale derrière moi, je regarde ces décisions comme deux moments forts de mon évolution personnelle et professionnelle. Aucune des deux n’a été simple mais en transformant positivement des situations initialement peu favorables, j’ai réussi à trouver ma voie. Comme directrice générale d’une entreprise de l’énergie, j’ai donné du sens à mon action et je peux influer sur la transformation de ce secteur. 4. Le secteur de l’énergie en particulier est très masculin. Quelles compétences une femme doit-elle posséder pour occuper un poste de haut niveau ? C’est effectivement un secteur très masculin et encore plus en Allemagne qu’en France ou en Angleterre où j’ai travaillé précédemment. Comme mentionné au tout début de notre interview, je ne suis pas de formation ingénieur et pour autant je travaille dans un secteur où cela est souvent considéré comme indispensable. Je pense que pour avoir un poste de direction générale il faut surtout avoir une vision globale de l’entreprise et une capacité à échanger et comprendre l’ensemble des problématiques techniques, commerciales, financières … de l’entreprise. En ouvrant le recrutement à des non- ingénieurs on peut résoudre pour partie la sous-représentation des femmes dans ce secteur en Allemagne. 5. Comment faire pour que davantage de femmes occupent des postes de direction ? Quelles mesures seraient bénéfiques ? Le groupe ENGIE dont fait partie Storengy s’est fixé un objectif très ambitieux de parité dans le cadre d’un programme « fifty fifty ». C’est un challenge très significatif et qui suppose de progresser sur de nombreux aspects. Il y a un travail important à faire sur la politique de recrutement pour définir les qualités que l’on attend sur un poste donné et ouvrir les recrutements à divers types de formation et de parcours professionnels. On doit aussi donner l’envie aux jeunes filles de se diriger vers des fonctions techniques ou scientifiques, où elles restent très minoritaires, en intervenant en amont, dans des écoles, des forums étudiants. Il y aussi un effort important à faire pour donner aux femmes l’envie de prendre des postes à haute responsabilité. Les femmes qui sont aujourd’hui sur ces postes-là peuvent contribuer à inspirer les jeunes femmes en témoignant de leur expérience, en démontrant que ce n’est pas exceptionnel. Reste la solution des quotas, une solution dont je ne pense pas que nous puissions nous passer aujourd’hui considérant la lenteur des changements constatés ces vingt dernières années. Mais il faut les utiliser et communiquer dessus de façon intelligente pour éviter que cela ne se retourne contre les femmes elles même. « Je suis une femme, ce n’est pas parce qu’il y a un quota que je suis à ce poste, c’est parce que je le mérite », voilà ce que nous devons réussir à faire. 6. Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes femmes qui veulent faire carrière ? Une femme qui souhaite mener une carrière professionnelle doit croire en elle et ses capacités et rester elle-même. Le monde de l’entreprise reste un monde « genré » avec ses codes et comportements masculin, mais on peut y réussir aussi en gardant ses propres modes d’expression, ses aspects féminins. Qu’on soit une femme ou un homme, il faut savoir prendre des décisions personnelles engageantes et s’ouvrir à différentes perspectives pour progresser. A ce titre, je voudrais insister sur l’ouverture aux autres pays, travailler à l’international ou dans un contexte international est très enrichissant et peut être un accélérateur de carrière. Je vais finir sur un point qui me parait particulièrement important. Gérer une carrière, c’est comme gérer une activité sportive dans la durée : tout est question d’énergie. Soyez vigilante. Un poste de haut niveau exige un fort investissement en énergie, il faut savoir gérer cela dans la durée et trouver comment ressourcer régulièrement cette force si précieuse qui nous supporte. 7. Dans quelle mesure vous engagez-vous pour les relations franco-allemandes ? En 2020, j’étais nommée conseillère du commerce extérieur de la France, une mission bénévole dans laquelle j’aide les jeunes français et les entreprises à s’installer en Allemagne. Je travaille également de façon rapprochée avec l’Ambassade de France à Berlin sur les thématiques énergétiques communes aux deux pays. Propos recueillis par Alexandra Seidel-Lauer
« L’Alternance, un pari gagnant » : c’est avec ce slogan que les acteurs franco-allemands de la formation professionnelle ont décidé de lancer en 2021 une campagne de communication en faveur de la formation en alternance sur les réseaux sociaux. Confiants à la suite du succès de la Campagne de 2021 qui a suscité un grand intérêt, tout particulièrement auprès des jeunes, la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie (CFACI), l’Université Paris Dauphine-PSL, l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), ProTandem et l’Université Franco-Allemande (UFA), co-auteurs de cette campagne, ont souhaité renforcer leur impact et leur visibilité en lançant cette deuxième campagne en 2022. Tous entendent ainsi mettre l’accent sur les opportunités offertes aux jeunes en France et en Allemagne par les différents programmes de formation en alternance qu’ils proposent, dans un grand nombre de métiers et de filières professionnelles. La France et l’Allemagne se distinguent en effet par un réel développement de l’apprentissage et de la formation en alternance. En 2021, la France a ainsi passé pour la première fois le cap des 700 000 jeunes en contrat d’apprentissage. En Allemagne, le pourcentage d’apprenti(e)s parmi les jeunes scolarisé(e) s dans le secondaire atteint environ les 50 %, contre 20 % en France (Source : Pôle Emploi France) Selon les données du ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social, 70 % des jeunes Français(es) en apprentissage trouvent un emploi dans les sept mois après l’obtention de leur diplôme. À titre d’exemple, la Chambre Franco- Allemande de Commerce et d’Industrie enregistre dans son programme de formation en alternance « chargé(e) de développement commercial franco - allemand, un taux d’insertion dans l’emploi de 80 % dans les six mois suivant l’obtention de la certification. Le taux d’emploi des jeunes est sensiblement plus élevé dans les pays où l’apprentissage est le plus développé, alors que le chômage des jeunes reste important en Europe : le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans atteignait en moyenne 14 % dans l’UE en avril 2022, avec de fortes disparités selon les pays (35 % en Grèce et en Espagne, 18,9 % en France et 6,9 % en Allemagne, selon les données d’Eurostat). Avec la campagne « L’Alternance, un pari (toujours) gagnant », les grands acteurs franco-allemands de la formation professionnelle veulent attirer l’attention des entreprises, des jeunes et de leurs familles sur les nombreuses opportunités offertes par les formations en alternance, une voie d’excellence à part entière et qui ouvrent aux jeunes l’accès à des filières professionnelles et des métiers d’avenir. …………………………… « Dans une période où la priorité est mise sur la réindustrialisation de l’Europe et sa souveraineté technologique, les besoins des entreprises en jeunes professionnels qualifiés ne peuvent qu’augmenter, dans toutes les filières de l’industrie et des services. Les formations en alternance ouvrent aux jeunes des perspectives très attrayantes de réussite professionnelle. C’est le moment où jamais pour les entreprises, les jeunes et les familles de jeter un regard neuf sur l’apprentissage et l’alternance et de saisir les chances qu’offrent ces programmes de formation. » --- Les partenaires de la campagne « L’Alternance, un pari gagnant » Ils et elles témoignent sur l’alternance "Nous avons eu la chance d’embaucher une étudiante du programme du double diplôme franco-allemand entre l’université Paris Dauphine et la Goethe-Universität Frankfurt en alternance. Nous avons retrouvé chez elle toutes les qualités requises pour exceller au sein d’un cabinet d’audit exigeant (y compris une sérieuse motivation) au service de nos clients franco-allemands. Le modèle de l’alternance est un atout considérable, aussi bien pour l’employeur que l’étudiant car elle permet à chacun de construire une relation de confiance long-terme, sans avoir à effectuer des phases d’intégration à chaque période de retour en entreprise." --- Matthias Barnert, Associé PwC - International Markets - German Business Group "L’apprenti(e) apporte ses idées, son énergie et pour un groupe allemand comme le nôtre, sa capacité à échanger avec nos collègues allemands et anglais afin de coordonner les actions internationales ; bref, une opération gagnant-gagnant où l’apprenti bénéficie d’une véritable expérience professionnelle car il/elle endosse des responsabilités opérationnelles." --- Gilles Maes, Directeur Général Bilfinger Peters Engineering SAS / Caroline Sagne, Directrice des Ventes et du Marketing, Business Line Nucléaire Bilfinger « J’ai des souvenirs très positifs de mes études en alternance. D'un point de vue professionnel, j'ai pu découvrir un nouveau domaine d'activités. J'ai découvert des différences entre le travail quotidien et la mentalité en France et en Allemagne. D'un point de vue personnel, j'ai pu développer et consolider mes capacités d'organisation et d'apprentissage ainsi que ma compétence de communication, surtout en français. » --- Jennifer, alternance en développement commercial franco-allemand « C’est très enrichissant. Ça m’a permis de découvrir une autre facette du métier du carrossier. Ce n’est pas du tout la même chose qu’en France. » --- Léo, alternance en carrosserie « Il faut oser tenter cette aventure. C’est une expérience qui vaut vraiment le coup d’être vécue. Cela donne un véritable avantage à notre carrière professionnelle et permet aussi de se démarquer par rapport à d’autres candidats qui suivent un cursus plus « classique ». --- Evanne, alternance dans une crèche franco-allemande « Cette expérience a été très enrichissante pour mon projet professionnel, puisque j’ai pu contribuer directement à des projets en entreprise et ainsi évoluer dans un environnement professionnel multiculturel, où la pratique de l’allemand a constitué un réel avantage à mon intégration. » --- Marion, alternance chez Bilfinger dans le cadre du double diplôme franco-allemande en Economie-Gestion (Université Paris Dauphine -PSL – Goethe Universität Francfort) « Le séjour m’a beaucoup apporté sur le plan personnel et professionnel: j’ai pu découvrir un nouveau un pays et une nouvelle culture et développer de nouvelles compétences. J’ai adoré travailler avec des matériaux que nous n’avons pas l’habitude d’utiliser à la Réunion ! Je recommande cette expérience à tout le monde. » --- Emmanuel, élève de terminal en Bac pro Gros Œuvre …………………………… Contacts presse : CFACI - Alexandra Seidel-Lauer - aseidel@francoallemand.com Dauphine-PSL - Céline Lasnier - celine.lasnier@dauphine.psl.eu OFAJ Florence - Batonnier - batonnier@ofaj.org ProTandem - Solenn Crépeaux - solenn.crepeaux@protandem.org UFA - Camille Barbier Saint-Hilaire - barbier@dfh-ufa.org …………………………… A PROPOS La Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie (CFACI) réunit environ 800 entreprises membres pour lesquels l'entretien et le développement des relations commerciales franco-allemandes revêtent une importance particulière. Elle appartient au réseau des Chambres de commerce allemandes à l'étranger (AHK) reconnues par la Fédération des chambres de commerce et d'industrie allemandes (DIHK). Soutenue par le ministère fédéral de l’Économie et du Climat, elle représente à ce titre l’économie allemande en France. L’appartenance au réseau mondial d'environ 140 Chambres de Commerce et délégations représentées dans près de 92 pays lui permet d'offrir un soutien d'excellence aux entreprises dans leurs activités internationales. Retrouvez plus d’informations sur www.francoallemand.com L’université PARIS DAUPHINE-PSL est un grand établissement spécialisé en sciences de l’organisation et de la décision, qui assure des formations et une recherche scientifique de haut niveau. Elle accueille 9 400 étudiants en formation initiale 4 800 cadre s en formation continu e, 400 chercheurs et enseignants-chercheurs e t a conclu plus de 200 partenariats internationaux. Elle propose de nombreuses possibilités de mobilité et de formation à l’international. A Francfort, elle forme les étudiants pour un double diplôme en gestion ou en économie appliquée. Avec 48 000 étudiants, la Goethe Universität est la troisième plus importante université en Allemagne. L’OFFICE FRANCO-ALLEMAND POUR LA JEUNESSE (OFAJ), créé en 1963 par le Traité de l’Élysée, est une organisation internationale au service de la coopération franco -allemande. L’OFAJ apporte son soutien à des échanges et des projets de jeunes en France et en Allemagne sous la forme d’échanges scolaire s et universitaire s, de cours de langue, de jumelage de ville s et de régions, de rencontre s sportive s et culturelles, de stages et d’échanges professionnels, de bourses de voyage et de travaux de recherche. Chaque année, l’OFAJ soutient en moyenne 8 000 échanges auxquels participent environ 190 000 jeunes des deux pays. PROTANDEM est l’Agence franco -allemande pour les échanges dans l’enseignement et la formation professionnelle. Elle subventionne et organise des échanges franco - allemands de jeunes et d’adultes en formation professionnelle depuis 1980. Elle recense environ 3 000 participants par an dans plus de 50 secteurs professionnels. L’UNIVERSITÉ FRANCO-ALLEMANDE (UFA), créée en 1997, suscite, évalue et participe au financement de cursus de formation franco - allemands dans les disciplines les plus variées, des sciences de l’ingénieur aux sciences humaines et sociales en passant par les sciences exactes, l’économie, la gestion, le droit et la formation des enseignants. Son réseau comprend 208 établissements, touche plus de 6 000 étudiants dans 186 cursus intégrés franco-allemands. Chaque année, 1 500 jeunes obtiennent le diplôme de l’UFA.
Lors de la Journée franco-allemande de l'économie qui se déroulera le mardi 8 novembre 2022 à Berlin, la chambre franco-allemande de commerce et d'industrie - avec le soutien du BDI et du DIHK - mettra en avant les problématiques actuelles pour le développement d'un marché européen de l'énergie. Des experts des deux pays discuteront des possibilités de coopération franco-allemande pour les entreprises dans le domaine de l'énergie. Les invités sont entre autres la secrétaire d'État parlementaire au ministère fédéral de l'économie Franziska Brantner, le ministre délégué à l'industrie Roland Lescure, le président de la chambre franco-allemande de commerce et d’industrie Guy Maugis, le président du BDI Siegfried Russwurm et le directeur général du DIHK Martin Wansleben. À l'occasion de la Journée franco-allemande de l’économie de cette année, déclarent Guy Maugis, président de la chambre franco-allemande de commerce et d'industrie : « Les défis actuels auxquels nous sommes confrontés demandent un engagement commun encore plus déterminé et courageux de la France et de l’Allemagne ! L’enjeu est de réussir à construire une souveraineté européenne dans les questions stratégiques, sans perte de compétitivité pour nos entreprises. Pour cette huitième édition de la Journée franco-allemande de l’économie, nous avons réuni des acteurs économiques français et allemands qui repenseront la souveraineté énergétique européenne à l’aune de la crise actuelle. Posons rapidement des choix clairs pour que la France, l’Allemagne et l’Europe prennent dans le monde de demain une place à la hauteur de leurs talents, de leurs valeurs et de leurs ambitions. » Siegfried Russwurm, président du BDI : « La guerre en Ukraine nous confronte, nous Européens, à d'énormes défis, notamment en ce qui concerne la sécurité de l'approvisionnement énergétique et la gestion de la hausse continue des coûts de l'énergie. Il n'y a pas de solutions simples dans la situation actuelle. Les objectifs ambitieux en matière de climat et la transformation verte de l'économie constituent d'autres tâches colossales. L'UE a besoin d'une voie commune - pour le développement / renforcement des énergies renouvelables et des infrastructures énergétiques, la diversification des sources d'énergie et la montée en puissance rapide d'une économie de l'hydrogène. Il s'agit maintenant pour l'Europe de rester compétitive au niveau mondial et de renforcer sa souveraineté énergétique. Pour cela, une coopération franco-allemande étroite est décisive. L'échange intensif entre les principaux acteurs politiques et économiques lors de la Journée franco-allemande de l'économie 2022 en est un exemple ». Martin Wansleben, directeur général du DIHK : « Face à la crise économique et énergétique actuelle, l'Allemagne et la France devraient élever leur longue tradition de coopération économique bilatérale à un niveau supérieur. Après la crise sanitaire et les propositions communes de soutien aux entreprises de l'UE dans le cadre du plan de reconstruction de l'UE, les deux pays doivent une fois de plus être le moteur de l'Europe. Concernant la politique énergétique et environnementale, la France et l'Allemagne devraient saisir ensemble les opportunités de réforme : la coopération en matière de protection du climat et d'approvisionnement énergétique de l'avenir sont des conditions essentielles de réussite pour les petites comme pour les grandes entreprises en ces temps de défis ». Cet événement a lieu avec le soutien des partenaires PwC, Dassault Systèmes et August Debouzy. Vous trouverez le programme de l'événement ici : www.journeedeleconomie.fr/fr/2022-fr/. Également sur ce site, l'événement sera diffusé en direct par streaming le 8 novembre 2022 à partir de 14h00. ________________________________ Contact : Chambre Franco-Allemande de Commerce et d'Industrie: Alexandra Seidel-Lauer, attachée de presse, tél: + 33 (0)1 6 87 43 83, e-mail : aseidel@francoallemand.com DIHK Julia Fellinger, attachée de presse, tél. +49 (0)30 20308 1639, e-mail: fellinger.julia@dihk.de BDI: Anna-Lena Gleich, chargée de mission, tél.: +49 (0)30 2028 1479, e-mail: A-L.Gleich@bdi.eu La Chambre Franco-Allemande de Commerce et d'Industrie (AHK France) : La Chambre Franco-Allemande de Commerce et d'Industrie (AHK France), dont le siège est à Paris, accompagne depuis plus de 60 ans les relations économiques franco-allemandes. Elle représente l'économie allemande en France et apporte son soutien aux entreprises allemandes pour toutes les questions relatives à la conquête des marchés. Avec plus de 800 entreprises membres, elle constitue un important réseau de contacts franco-allemand d'entrepreneurs, d'institutions et de partenaires. www.francoallemand.com Fédération de l'industrie allemande (BDI) : La Fédération de l'industrie allemande (BDI) est l'organisation centrale de l'industrie allemande et des prestataires de services liés à l'industrie. Elle parle au nom de 35 associations sectorielles et de plus de 100.000 entreprises employant environ huit millions personnes en Allemagne. L'adhésion est volontaire. 15 représentations régionales défendent les intérêts de l'économie au niveau régional.. https://bdi.eu La Fédération allemande des chambres de commerce et d'industrie (DIHK) : En tant qu'organisation faîtière des chambres de commerce et d'industrie (IHKs) en Allemagne et des chambres de commerce allemandes à l'étranger (AHKs) dans le monde, dont le siège est à Berlin, elle assure la représentation des intérêts de l'économie commerciale allemande auprès des décideurs de la politique fédérale et des institutions européennes. www.dihk.de
La transition énergétique et la numérisation transforment les métiers et exigent de nouvelles compétences, posant ainsi des défis majeurs aux entreprises, aux établissements de formation et aux organismes de formation politique. La France et l'Allemagne sont dans une situation similaire à cet égard : pénurie de main-d'œuvre qualifiée, métiers en mutation, nouvelles compétences, développement de programmes adaptés pour la formation initiale et continue, volonté d’attirer davantage de jeunes vers la formation professionnelle - les défis sont ici aussi importants que le potentiel qu'ils recèlent. Comment la France et l'Allemagne peuvent-elles coopérer dans ce domaine ? C'est tout l'enjeu de la 9ème Journée franco-allemande de l'enseignement professionnel, organisée par la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d'Industrie sous le patronage des ministères français et allemand du Travail et de l'Éducation. Au cours de trois tables rondes, des représentants d'entreprises, d'institutions politiques et d'organisations s'exprimeront sur les questions suivantes : quels sont les métiers et les formations dans le secteur de l'énergie ? Quelles sont les entreprises qui recrutent dans le secteur de l'énergie et quelles sont les mesures mises en place pour sensibiliser les jeunes à ce secteur d'avenir ? Quelles sont les possibilités de formation franco-allemande dans le secteur de l'énergie ? Enfin, le prix franco-allemand de l'l'enseignement professionnel et de l'apprentissage « Avenir Professionnel » sera annoncé pour la deuxième fois. « La Chambre Franco-Allemande de Commerce et d'Industrie organise la Journée Franco-Allemande de l’Enseignement Professionnel et de l’Apprentissage depuis 2014 afin de renforcer la coopération transfrontalière et d'améliorer l'image de l'apprentissage », explique Patrick Brandmaier, directeur général de la Chambre Franco-Allemande. « Nous nous engageons dans ce domaine avec plusieurs programmes : la plate-forme franco-allemande Ecoles-Entreprises permet de stimuler les coopérations entre les écoles et les entreprises afin d'aider les élèves dans leur orientation professionnelle et de présenter la transformation des métiers traditionnels. La plate-forme contient des offres de stages et des informations pour les enseignants et les parents sur les possibilités de carrière sur le marché franco-allemand. Par ailleurs, la CFACI réalise un Master en alternance et des programmes de mobilité pour les apprentis qui peuvent participer à des formations continues dans le pays voisin et acquérir ainsi des compétences interculturelles. De plus, elle gère une bourse d’emploi avec des annonces d'emploi et des informations sur le marché de l'emploi franco-allemand. » La Journée Franco-Allemande de l’Enseignement Professionnel et de l’Apprentissage aura lieu le mardi 18 octobre 2022 de 14h00 à 17h00 sous forme de conférence numérique. Plus d'informations et inscription : www.berufsbildungstag.com Contact: CHAMBRE FRANCO-ALLEMANDE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE Olga Hein, Service Formations, +33(0)1 40 58 35 90 ohein@francoallemand.com Alexandra Seidel-Lauer, Service Presse +33(0)1 40 58 35 91 aseidel@francoallemand.com
La France précurseur en matière de filières REP Outre les obligations pour les emballages, DEEE et piles mentionnées précédemment, d'autres secteurs sont soumis à une responsabilité élargie du producteur en France, tels que les textiles, les papiers graphiques et les meubles. La France compte un grand nombre de filières REP et fait ainsi partie des pays ayant le plus grand nombre de catégories de produits pouvant être soumise à une responsabilité élargie du producteur. La France restera certainement en tête de cette liste à l'avenir, car la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (loi AGEC), introduite en 2020, prévoit que d'autres domaines soient concernés. Nouvelles obligations REP à partir de 2022 Cette année, trois nouvelles filières REP ont été mises en place pour les jouets, les articles de sport et les articles bricolage et de jardinage. Dans la pratique, cela signifie que les entreprises doivent à partir de cette année déclarer les jouets, les articles de sport et les articles de bricolage et de jardinage en France, comme elles le font pour les emballages ménagers. Afin de pouvoir commercialiser ces produits sur le marché français en conformité avec la législation, il est désormais possible d'adhérer à l'un des éco-organismes concernés. Qui est concerné par l’obligation de reprise ? Pour ces trois nouvelles filières, les entreprises étrangères ne sont tenues d'adhérer à un éco-organisme et de reprendre et d'éliminer leurs produits mis sur le marché français qu'en cas de vente directe aux ménages français, par exemple via le e-commerce. En cas de livraison à des distributeurs ou commerçants français, ce sont en général les distributeurs ou commerçants français qui sont tenus d'adhérer à un éco-organisme et de veiller à la reprise et à l'élimination des produits. Quels sont les éco-organismes agréés ? Les éco-organismes agréés pour les nouvelles filières REP le sont déjà pour d’autres filières REP plus anciennes. Ainsi, l’éco-organisme Eco-mobilier, déjà agréé pour le secteur des meubles et éléments d’ameublement, a également été agréé pour le secteur des jouets et des articles de bricolage et de jardinage. EcoLogic, l’éco-organisme agréé pour le secteur des DEEE, vient d'obtenir l'agrément pour le secteur des articles de sport et de loisirs ainsi que pour le secteur des articles de bricolage et de jardinage. L’éco-organisme EcoDDS est désormais agréé pour le secteur des articles de bricolage et de jardinage, en plus du secteur des déchets de produits chimiques ménagers. Quels sont les produits concernés ? Les jouets comprennent des produits tels que les jeux de société, les jeux d'extérieur ou les peluches. Les articles de sport et de loisirs sont par exemple des vélos, du matériel de pêche ou encore des skis. Les articles de bricolage et de jardinage comprennent des produits tels que les caisses à outils, les parterres surélevés ou les tondeuses à gazon. Sont exclus les produits qui sont déjà soumis à une autre filière REP en France ou dont l'utilisation est exclusivement professionnelle. Par exemple, une voiture pour jouer possédant un composant électronique intégré relève du domaine des DEEE. Vous êtes concerné, que faire ? La Chambre Franco-Allemande de Commerce et d'Industrie (CFACI) dispose d'une vaste expertise dans le domaine de la responsabilité élargie des producteurs. En tant que partenaire neutre, il soutient les entreprises dans leurs obligations en France et propose une offre complète à l'échelle européenne sur le thème de la gestion des déchets, avec des services dans le domaine des emballages, des appareils électriques et des piles, notamment. La CFACI est également à vos côtés pour les nouvelles obligations déclaratives en tant que partenaire pour la conformité à la réglementation REP. Nous nous chargeons volontiers de la gestion administrative : centralisez les procédures de déclaration et confiez à la CFACI le soin d'être votre interlocuteur unique pour remplir vos obligations en matière de REP en France ! Si vous vendez des jouets, des articles de sport et de loisirs ou des articles de jardinage et de bricolage en France, vous êtes peut-être concerné par l'une des nouvelles obligations de déclaration. Vous ne savez pas si vous êtes concerné par la nouvelle obligation de déclaration ? Alors notre analyse de conformité est faite pour vous ! Réservez un entretien de conseil d'une heure avec nous en cliquant sur le lien suivant et nous vous indiquerons si vous avez une obligation de reprise en France : REP France - Analyse de conformité